Aussi envoûtant soit-il, le métier d’avocat est très exigeant. En effet, seules les personnes dotées d’une véritable discipline sont à même d’exercer cette profession. D’autres qualités sont également requises, dont les plus importantes sont la loyauté et l’humanité.
Mais avant qu’une concrétisation de ces aptitudes ne soit possible, il faut faire des études et réussir un examen final. Voici donc tous nos conseils pour devenir avocat !
Parcours pour devenir avocat : que choisir ?
Aujourd’hui, l’accès à l’École des Avocats est devenu plus difficile et le marché d’emploi très concurrentiel. Pour bien vous préparer, il est fortement conseillé de suivre un cursus universitaire qui vous permettra de décrocher un Master en droit. De cette manière, vous aurez tous les prérequis pour multiplier vos chances de réussir l’examen, celui-ci étant réputé difficile.
Par le mot examen, nous faisons référence aussi bien au concours d’accès qu’au CAPA. En effet, vous passez un examen d’accès qu’est le CREPA : Concours du Centre Régional de Formation Professionnelle des Avocats. Celui-ci inclut des épreuves écrites et orales.
Lorsque vous réussissez le CREPA, vous couronnez vos nombreuses années d’études au sein de l’École des Avocats avec un examen final. C’est en réussissant cet examen que vous devenez éligible à l’obtention du diplôme du CAPA : Certificat d’Aptitude à la profession d’avocat.
Exercer le métier d’avocat : les conditions
En complément du diplôme permettant l’exercice légal de la profession d’avocat, au moins une de ces conditions doit être remplie :
- Avoir une nationalité française,
- Être ressortissant de l’un des États membres de l’Union européenne ou, à la rigueur, de son espace économique,
- Être ressortissant d’un État tiers qui permet aux personnes de nationalité française l’exercice de l’activité professionnelle (conditions similaires) que l’intéressé souhaite exercer en France,
- Être réfugié ou apatride, et reconnu en tant que tel par l’office français de protection des réfugiés et apatrides.
Notez qu’il est indispensable de justifier d’un casier judiciaire vierge, celui-ci vous sera demandé au terme de votre formation avant de prêter serment. En conséquence, il ne faut pas avoir fait l’objet de :
- Condamnations pénales,
- Sanctions d’ordre administratif ou disciplinaire,
- Redressement/liquidation judiciaire à la suite d’une faillite.